Forêt Paisibles vallons où logent frères feuillus, Calment émotions tendues, idées farfelues. Essences vers les cieux sur rais de lumières. Croissances lentes des vigoureux, repères. Écorces reculent, aux raisons futiles. Troncs tombent, oraison de nos tombes-villes. Planète dévorée, arbres payent dîme. Stoppons gangrène étêtant hautes cimes ! Les humains devraient réfléchir un petit peu. Assassiné poumon de la terre, fâcheux Frères, nous détruisons sagesse sylvestre, Et ces millions d’écosystèmes terrestres, Qu’expliquer aux enfants ? Que justifierons nous ? Nous Voilà, la tête sur billot, tendus cous.
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Affichage des articles du novembre, 2025
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Arbre pensant Creux, l'arbre finissant en neurones interdits au soleil ? Freux colore de doute teintes nocturnes, gris comme ciel. Tronc sert de gîte et couvert aux capricornes bipolaires. Branches, tissus et mites attendent en naphtaline contraires. Brindilles frétillent sous vent plaintif, esquissent arabesques. Quadrilles pour filles, lents et rétifs sont glands fantasques. Caracolant au sol, idées en germe partout écrasées en l’œuf. Langueur de l'hiver est là posée attendant sous pont neuf. Survivre aux frimas, renaître du gel stoppant net toute pensée. Arbre patient, connaît cycles de l'être, fiel des élans arrêtés. Humain se dérobant sous pression n'entend pas rester en place. Avancer est conquête intérieure, à l'heure attaque efficace. Petit bipède gronde aux confins des blocages opérant narcose. Se faire aède sur ronde en est un, sillage intime de névrose.
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Vent de tempête Le souffle perce mes oreilles Il s’acharne en hurlant Caresse les houppes Rudoie les mal placés Si dehors feuilles m’éventent J’accueille à pas de plomb Les nouvelles des bourrasques Quelle idée de te braver Moi fétu, homme de paille Branche de rien Goguette de tempête En déséquilibre Arabesques contraintes J’eus été goéland Humble j’eus été Cloué au sol Ailes repliées Au plus profond de mon être Je t’attendais pour voler Présomptueux aux grands airs Pour finalement m’incliner
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L'arbre fait le sage Plonger aux racines acidulées, gâteries des passés. Chercher le sens en Terre, caché : minéraux, eau tracter. Sève monte inlassablement au cerveau, Feu amenant. Âme en Karma, indolent en corps tracte son contenant … Bouillir de vertu : hostiles démons déferler voudraient. Magies aux ingénus : Et si tous, les masses, se leurraient ? Réalité peut s'appréhender, lâcher prise, fort vent Souffle folie au loin, calant avancées autrement. Leurres, miroirs déformants, belles tourmalines Laissent bleue écorce sécher au fond des ravines. Pluie des perdues marges, larmes des prophètes, Enfermées en cage, en cette planète. Eau, Terre, Feu molletonnés en courants d'airs Amènent en quinte à renouer les ponts d'éther.
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Dans mon cœur un arbre Avec ces mots qu’ici, là je chaparde Pourrais-je prétendre au titre de barde ? Au cœur de mon cœur habite un arbre Qui jamais ne m’a laissé de marbre Devant les massacres du vivant L’ineptie fatale de ces grands Prétendant au titre de gouvernants Moins affûtés qu’un perdu goéland Nos mots ont un rôle à jouer Poésie au rythme des marées Attribue éveil en gaie conscience Étalonne l’idée d’impertinence Nécessité si l’on aspire à considérer Belle planète bleue, tel un monde limité.
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Feuille Feuille circule depuis octobre rouge De tas en ornières au gré des vents bienveillants Seule la pluie arrête sa course la collant sur l’humus au gré des grains Feuille a de l’ambition dans son arbre lui a été dit les plus belles en herbiers Elle fait tout pour se faire repérer du sport, rebondir sur les murs s’aventurer en cours d’école elle avait été prévenue, se méfier des balais là voilà en tas c’est fin novembre l’issue est claire, la déchetterie quartier des déchets verts feuille tenterait bien coup de Jarnac ses collègues s’agrippent unes aux autres Solidaires elles forment une chrysalide se disloquent entre elles s’émiettent temps a eu raison d’elle se réveille terreau déjà on la déplace, l’emmène là voilà dans le jardin d’un botaniste a fertiliser des camélias à leurs pieds et dans quel état