Forêt
Paisibles vallons où logent frères feuillus,
Calment émotions tendues, idées farfelues.
Essences vers les cieux sur rais de lumières.
Croissances lentes des vigoureux, repères.
Écorces reculent, aux raisons futiles.
Troncs tombent, oraison de nos tombes-villes.
Planète dévorée, arbres payent dîme.
Stoppons gangrène étêtant hautes cimes !
Les humains devraient réfléchir un petit peu.
Assassiné poumon de la terre, fâcheux
Frères, nous détruisons sagesse sylvestre,
Et ces millions d’écosystèmes terrestres,
Qu’expliquer aux enfants ? Que justifierons nous ?
Nous Voilà, la tête sur billot, tendus cous.
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