J’imagine verte simplicité Qui de graine à canopée Boit eau et minéralités Sous la férule du soleil J’imagine qu’en animalité Une caresse met en joie Un câlin au naturel C’est l’or et la myrrhe J’imagine ces autres vies Celles parallèles, de mes nuits Où me limitent l’ennui de ce qui trépide à l’heure J’imagine que ce qui fut Serait au pire parfait Rien à modifier, c’est fait Leçons de qui ne boira plus J’imagine ouvrant mon cœur Ce devant ou à côté Ce déjà là bien présent L’avenir intégré J’imagine un grand mélange Un état dans l’esprit Remontant en temporalité Vers l’origine de graine J’imagine le désir avant la Vie Une projection de l’âme Un rai d’amour brillant Que vibre mon cœur vaillant.
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Affichage des articles du octobre, 2025
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  Parole d'arbre En méandres, neurones, interrogeraient bosquets de mémoires. Arbre s'abreuve à profonde source tellurique. Branches suivent cours du père Soleil, viatique ? Racines entortillées scrutent vie, mycélium dans le noir ! Tronc, véhicule statique sous toutes apparences, Ondule sur échine de Vouivre proposant fusion. Humain enkysté en Orme se voudrait délivrance ! Tronc animé par barde vibre vertes sensations, Perception arborescente courtise minérale attitude. Pensée végétalisée accouche de bourgeons, finitude. Années concentriques forgées au feu du combat, Forment couches, strates d'un entendement sylvestre. Que génies, elfes ont nourri en déni du jeu de lois. Il eut fallu que ce fusse énoncé en adret alpestre.
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  Sang volé, au-dedans de la canopée Houppiers dansent sous le vent Tireront-ils le bon numéro ? On ne voit ni racines, ni attachement À l’intérieur de l’ancrage Qui darde ses protubérances. En nombre de feuilles Pages noircies avec entrain Signes d’efficience poétique. Qui parle de branche Veut tout dire D’épaule à manche, D’années en lustres Temps éclaire Parcours qui s’étoffe. Et ce soleil, de toutes courses Qui stimule croissance Minéraux et vitamine D Aurons nous poussé à l’embellie Élan ou entrain à Évoluer au-delà de nos ramures.
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  Derv Bricolage de mots ouvre sur explosion du sens. Carnage en l'idée ou vrillées émotions, se pansent. Braquage des sagesses, évanescentes en transe. Traçage des idées qui lentement ensemencent. Tant va l'inspiration droit devant se mélangeant, Temps se joue sur musique pensée par gland. Prendra racine en forêt, l'inconnu des goélands, Tentera migration, accueillie par homme lent. Poussera désormais en citadin appartement, Montée rapide puis racines se développant. Graine s'épanouit avec ce offert en vert autel. Autel activé, en vie, jamais à sec, car pour Elles, Plantes animent le lieu, ouvert aux directions : Pousser est un acte, apparenté à l'insoumission. Sans ses comparses Petit chêne se laissera mourir. Pousser est un acte, Apparenté à la solidarité.
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  Épicéa et puis c’est tout La plus nerveuse bourrasque Souffle méphitique Aurait pu élever le débat Mais elle t’a abattu Claquement sourd de l’air De Terre te voilà désolidarisé Peu d’empressement Ton tronc d’une révérence Rythme lent, dernière danse S’est incliné d’autant de degrés Que de gravité, sol en destination Sur des grincements suraigus Ta sortie d’un claquement sec Ébrancha deux doigts, trois bras De tes voisins épicéa et puis c’est tout Qui eut cru finie l’histoire manquerait d’espoir Quelques racines justes et résistantes La solidarité active de tes frères Non sans mal te maintinrent vivants De nouvelles branches se dressèrent Destination le ciel, la course vers soleil D’un élan valeureux tu t’élevas de nouveau Dépassant les années, siècles tu as nargué Qui entendra le chant de l’arbre handicapé ?
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  Arbre pensant Creux, l'arbre finissant en neurones interdits au soleil ? Freux colore doute de teintes nocturnes, gris comme ciel. Tronc sert de gîte et couvert aux capricornes bipolaires. Branches, tissus et mites attendent naphtaline contraires. Brindilles frétillent sous vent plaintif, esquissent arabesques. Quadrilles pour filles, lents et rétifs sont glands grotesques. Caracolant au sol, idées en germe partout écrasées en l’œuf. Langueur de l'hiver est là posée attendant sous pont neuf. Survivre aux frimas, renaître du gel stoppant net toute pensée. Arbre patient, connaît cycles de l'être, fiel des élans arrêtés. Humain se dérobant sous pression n'entend pas rester en place. Avancer est conquête intérieure, à l'heure attaque efficace. Petit bipède gronde aux confins des blocages opérant narcose. Se faire aède sur ronde en est un, sillage intime de névrose.
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  Nature parlante Étant une commune plante, Verte sève est mon sang. Je te perçois bizarrement, Toi l'humain, peur odorante ! Tu marches sur mon dos, Je courbe l'échine docilement. J'attends la venue de l'eau, Je me redresse indiciblement. Étant un imposant chêne, Verte sève est mon sang, s’offrant. Je te sens : tu as de la peine, Tu es, humain, comme mien gland. Tu grimpes avec joie sur mon tronc, ça me chatouille, porteuses branches. Petit d'homme joue à pendu cochon, Enfant entend vert chant, s'épanche. Étant une minuscule petite graine, Ma sève n'est pas encore née. Tu ne me vois pas, quelle peine ! Alors que je pourrais exister. Si tu me relies à Gaïa, vibrante en Terre, Si avec un peu d'eau, tu m'arroses Au bon moment, comme pour la rose, Je te rappellerais : qui est père, qui est mère. Or je suis en toi, et Elle en moi ! Nature, arc en ciel monochrome, touches de vert. Serviteur d'un principe, d'une loi : Gaïa inspire, expire qu’humain...
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 Écureuil D’une branche à l’autre Écureuil parcourt En tout amour Ces chemins de bois nôtres Que nenni ils lui appartiennent Plus qu’à nos coups de haches Sa maison est là un peu bravache En haut des chênes étage des graines D’une phase à une autre influence Je vais, sautant de projet en poèmes Répandre le message en France Comme un troubadour qui sème Des graines pour les mésanges Les martres, loirats et autres hermines Avec mes mots je m’arrange Que chacun en ait pour sa chaumine
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Jars d'un  Le jardin se crée à l’or et d’une forêt Vaut qu’en semences terre on amende sans s’acquitter d’un pot, La plante d’épiée dont racine écrivit croissance et floraison puis fruits à mûrir en l’absence de Corneille. Saint Bioz, priez pour mon lopin solidarité verte est dissoute irions nous en plein chant vocaliser les branches des arts bustes dénudés ? Le pré carré ment aux arts gris sculpteurs dîmes en Sion s’envolent tract-heures toujours plus gros open field si immenses. Quand on n’est pas hors sol est-ce encore cultiver paysan d’antan à dix paraître de la terre de nos ancêtres Fermes usinent le végétal.