L'arbre en l'homme

  Trois palmiers Trois palmiers en ligne de mire dans une perspective à plat Le cerisier paraît fatigué de sa fructification Zoom avant, travelling arrière Abscisse des ordonnées, hutte premier étage se suffit en exception confirmant la règle Le plain pied à ras du sol se dessine jusqu’à la côte où dans la forêt se cachent mobile-homes Seuls les arbres osent s’élever dans toute leur verticalité Peupliers, pins, chênes du Portugal Ou ces trois palmiers qui me narguent

  Venu comme ça Empoté en terrasse l’arbre, le seul parle à son ciel chêne du Portugal déplie sa neuve ramure vert émeraude capte le soleil s’agite le feuillage sous l’effet d’un courant invisible valse à trois temps attraction répulsion isochrone isostatique cache vertement le transformateur dont roulis sonore s’oublie intime chênaie couvre ma mélancolie en jasant avec le ciel il me regarde de son feuillage je n’y vois qu’espoir maladie se terre en repli Tous deux atteints nous cachons le pathos comme nuages voilent le grand horizon l’infini qui sans limites parle aux arbres ego se rétracte, je suis en paix.

    Futaie de trente années   Futur qui mêle, entremêle Toi qui fait danser les corps Ligne des intimes entrelacs Pourquoi craindre ce désir ? Je m’empêche de sots mots Je n’autorise pas unis vers à Guider en langue d’effusions Ce propos cadenasse l’abondance Mère, tu ne peux, à ma place Œuvrer pour l’amour total Si auparavant je n’ai pas Guéri mes ailes brisées Pardon, j’y suis en l’amour De ces miettes qui traînent Les ramasser et les choyer Elles sont ce qui me reste De l’ancien bois, coupe rase futaie d’une trentaine d’années Troncs, branches, houppes Adaptés aux hasards qui promènent En mon environnement des aléas Avec jambes, cœur, tête, bras Tout ce qu’il faut pour aimer Et retour de branche être effeuillé

  Dans la forêt Dans le plaisir d’écrire je jubile quand tournent les mots encore plus quand ils se trouvent cachés dans la forêt de mes hésitations à jouer dans l’humus ce début de terre une recyclerie du végétal où il y a tout ce qu’il faut peut mettre en culture des phrases toutes entières dans le terreau d’un bois à parcourir du stylo

  Sans les algues Sans les arbres Nous ne pourrions respirer Sans les arbres Sans les algues Atmosphère serait viciée Pour tout arbre abattu Pourquoi pas un impôt Obligeant à replanter On n’en est pas là On en est même éloignés Il s’agit de la force d’une idée Une idée lancée dans l’air Un impôt sur le bois Une assurance vie Pour le végétal Car en chacun de nous Un arbre en l’homme

  Avec un processus simple, respirer l’eau et recycler l’O2, Ou l’inverse Respirer l’oxygène recycler l’eau Ou les deux mon capitaine L’arbre en l’homme s’ouvre à nous plus complexe qu’il n’y paraît. Le rhytidome est le tissu mort de la périphérie d’une tige ligneuse D’un arbre dont il constitue L’écorce externe Constitué des parties extérieures du Phellogène ou périderme Dont il constitue plusieurs parties de liège ou suber L’exfoliation du rhytidome est à différencier De l’éclatement de l’écorce L’ensemble des tissus morts comprenant les péridermes, Ces couches d’écorce, le péricycle, du phloème primaire et secondaire Porte le nom de rhytidome Le Hêtre est dépourvu de rhytidome. On discerne des rhytidomes fissurés ou sillonnés, prépondérance de lignes verticales Robiniers mélèzes, Saules Des rhytidomes en plaques ou écailles Qui se détachent et tombent Platane Érable sycomore certains arbres ont un rhytidome fissuré en bourrelets Chêne pédonculé noyer. En fonction du rhytidome, s...

  Mycorhize Quand t’y pense Mieux qu’internet Un réseau de champis Antennes dansent Accueil de ptites bêtes En Nature Paradis Compter sur voisins Quand tombe l’un Stimuler via mycorhize 1 Quand frère s’amenuise Réseau du sous sol Une fibre intelligente Relie via pierre les Paul Tous arbres qui arpentent En s’associant Symbiotiquement les chemins du dit Langage de chimie, Réseau de champis 1 Résultat de l’association symbiotique entre champignons et racines

  Honte à toi Cyaran Maudite tempête Qui déracina tête Bois de hêtre maman Certes tu étais isolée Madame de Ponthus Sous le vent, même plus Tu ne pouvais t’envoler Alors digne, tu as chu Quel drame pour la forêt Tu régnais sans abus Te voilà racines au frais Si des tiens l’avaient pu Ils t’auraient nourris Seule de ton espèce, tu As ta danse finie Il me reste ma mémoire Cette randonnée chamanique Quand auprès du soir Nous te trouvâmes magnifique

  Avec un processus simple, respirer l’eau et recycler l’O2, Ou l’inverse Respirer l’oxygène recycler l’eau Ou les deux mon capitaine L’arbre en l’homme S’ouvre à nous Plus complexe Qu’il n’y paraît. L’écorce ou cortex Protège les couches intérieures de l’arbre, Le nourrit aussi. Revêtement extérieur du tronc Il régule la température Fruit d’une croissance secondaire Sans écorce pas de protection L’écorçage Par exemple du bouleau Reste une affaire de connaisseur Sans l’écorce Le bois est mis à nu L’écorce étant l’ensemble des tissus Après le Cambium Les différents stress vent, feu, froid Abattraient l’arbre L’écorce a pour petit nom Le Rhytidome Des arbres comme le chêne liège Sont écorchables Tous les sept ans. Si écorcé, l’arbre se défend En émettant des tanins, de la résine Ou du latex La plupart du temps, Les vaisseaux sont obstrués par des thylles Sortes de rustines en profondeur Ou la production de gomme Heureusement que tous les amoureux Ne gravent pas leur amour En scarifia...

  Avec un processus simple, respirer l’eau et recycler l’O2, Ou l’inverse Respirer l’oxygène recycler l’eau L’arbre en l’homme s’ouvre à nous plus complexe qu’il n’y paraît. Liber encore une couche Où circule la sève élaborée Redescendant vers le sol, Petit mot doux Phloème secondaire Écorce intérieure de l’arbre Liber libère l’ibère de l’écorce Autre face du cambium Liber lie l’extérieur si proche. À l’intérieur si circulant Chemin de retour aux racines Comme le sang en veines Dans l’Aubier monte la sève brute En Cambium et Liber  descend la sève  élaborée

  Avec un processus simple, respirer l’eau et recycler l’O2, Respirer l'oxygène Recycler l'eau L’arbre en l’homme s’ouvre à nous plus complexe qu’il n’y paraît. Que dire du Cambium quelques couches de cellules entre l’aubier et le liber Du petit nom de méristème Il est responsable De la formation du bois et du liber Adaptatif et variable Croître en diamètre se formant à partir d’une couche de pro-cambium unicellulaire Essentiel en contact Pour la greffe