Venu comme ça
Empoté en terrasse
l’arbre, le seul
parle à son ciel
chêne du Portugal
déplie sa neuve ramure
vert émeraude capte le soleil
s’agite le feuillage
sous l’effet d’un courant invisible
valse à trois temps
attraction répulsion
isochrone isostatique
cache vertement le transformateur
dont roulis sonore s’oublie
intime chênaie
couvre ma mélancolie
en jasant avec le ciel
il me regarde de son feuillage
je n’y vois qu’espoir
maladie se terre en repli
Tous deux atteints
nous cachons le pathos
comme nuages voilent le grand horizon
l’infini qui sans limites parle aux arbres
ego se rétracte, je suis en paix.
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