Futaie de trente années


 Futur qui mêle, entremêle

Toi qui fait danser les corps

Ligne des intimes entrelacs

Pourquoi craindre ce désir ?


Je m’empêche de sots mots

Je n’autorise pas unis vers

à Guider en langue d’effusions

Ce propos cadenasse l’abondance


Mère, tu ne peux, à ma place

Œuvrer pour l’amour total

Si auparavant je n’ai pas

Guéri mes ailes brisées


Pardon, j’y suis en l’amour

De ces miettes qui traînent

Les ramasser et les choyer

Elles sont ce qui me reste


De l’ancien bois, coupe rase

futaie d’une trentaine d’années

Troncs, branches, houppes

Adaptés aux hasards qui promènent


En mon environnement des aléas

Avec jambes, cœur, tête, bras

Tout ce qu’il faut pour aimer

Et retour de branche être effeuillé

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