À la commanderie
Il semblerait que de tout en haut
Se dessinent ordres du bien penser.
À part amant tout se joue en amour(e)s
Doubles sens sur les rond point
Virgulent la circulation frénétique
Devant l’en dedans cérébral
Qui n’oublie pas que prime Conscience,
Reprend son pouvoir spirituel
Loin de l’ego englué, en panique
Les mots s’affichent onctueux
Ils sirotent ce qui de dix paraît
La langue des êtres ailés
Se véhicule en transe, par anses
Ô prêt de mes arbres
Ranger le mandat de retour
Plus d’oboles pour les troncs
Les branches dénudées
Offrent c’est de saison
Le plus odieux des spectacles
Laissons les respirer
Ils sont notre oxygène
L’industrie de Noël
Aussi odieuse, aussi hideuse, …
Imaginons loin des féeries
La souffrance des connes y faire
Désolé mesdames
Vous n’êtes pas responsables
Pourtant un mois du rang
Souffrent dans vos salons
Des enfants de Douglas
Qui meurent dans le silence des boules
Accrochés aux griffes des minous
C’est drôlement triste
Un arbre qui ne peut grandir
Pour des enfants qui n’en demandent pas temps
Un poème incisif, tranchant, et tout à fait d'actualité !
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